BONNE FETE GERARD !
Le mardi 3 octobre, nous fêterons notre ami Gérard, un fidèle parmi les fidèles,
quelqu’un que l’on croit bien connaître et qu'on aime quand même.
Il demeure une personnalité sur qui on peut toujours compter car il tient son sérieux à
pleines mains sauf quand lui vient l’idée saugrenue de faire quelques blagues
douteuses ou des canulars qui lui font tant plaisir ; mais ce n'est pas son genre de
chercher des poux aux crânes dégarnis.
Il parcourt la vie de chaque jour sans manger à toutes les écuelles, écoute patiemment
les doléances des habituels pisse-vinaigre et donne (gracieusement) conseils et avis
(en sachant parfaitement qu’ils sont rarement suivis). Mais, quand il a une idée
derrière la tête, un arrache-clous se casserait les dents dessus.
Il fait devant chacun toujours bonne figure, ne profère jamais un gros mot plus haut
que l’autre, en outre, il respecte le corps arbitral (sauf quand il s'agit du PSG). Cela
étant dû à sa longue expérience d’arbitre de touche.
On connaît sa simplicité, sa bonne volonté. Ce n’est pas le genre à chercher à faire du
lait avec du foin sans passer par la vache ou, comme le disait Jean Gabin : « Je boirai
du lait quand les vaches mangeront du raisin.». Mais, entre nous, consommée avec
modération, l’eau ne peut pas faire de mal.
Devant certaines situations dramatiques, son cœur peut fondre comme un bloc de
glace sous la flamme d'un chalumeau.
De plus, il n’est pas de ceux qui parlent, qui parlent jusqu’à ce qu’ils aient trouvé
quelque chose à dire (personne n'est visé en particulier... du moins pour l'instant !).
Afin de situer son degré de gentillesse, voici un simple exemple: Un jour, en voiture,
il avise une dame faisant du stop. Il freine à sa hauteur et lui dit : « Montez Madame,
je ne suis pas de ces malotrus qui ne s’arrêtent que pour les jolies femmes.
Revenons à cette fête que nous avons le plaisir de partager avec lui chaque année , en
tenant compte que l’âge n'a rien à y voir car vieillir, n’est-ce pas ce qui a été trouvé
de mieux pour vivre plus longtemps ?
Un « détail » – cependant important - que notait en son temps Maurice Chevalier :
« Vieillir, c’est déjà mauvais si vous ne pensez pas à remonter votre braguette
en sortant des toilettes, mais c’est pire si vous oubliez de l’ouvrir en y rentrant. »
Chacun sait que c’est plus facile de sortir de ses gonds que d’y rentrer et que l’on
reconnaît le guépard à son fameux chant.
Maintenant, partageons, en pensées, cet amical et délicieux moment en sachant que
l’homme ne tue pas seulement pour manger, il boit aussi, mais comment savoir qu’un
verre est de trop, encore faut-il l’avoir bu ?
Notons , en passant, qu'il existe (mais pas chez nous!) de ces hypocrites qui,
par-devant, vous passent la main dans le dos et, par-derrière, vous crachent à la figure.
Terminons cet amical hommage en levant notre verre... symbolique, à la santé de
Gérard (et à la nôtre par la même occasion), à un ami que nous avons le plaisir de
côtoyer depuis un certain temps (on compte là en décennies), pour notre plus grande
joie... comme d'ailleurs avec pas mal de potes âgés.
Texte réalisé
par l'Association des Anciens de l'ESP
réunie en congrès exceptionnel.
Merci à René pour ce texte.
Stéphane
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